Notre rapport aux corps célestes oscille entre science et croyance. La rotation des jours et des nuits, les phases de la Lune ou la position des planètes, ces observations ont toujours servi à marquer des étapes dans le cours du temps. Certaines cultures et traditions leur attribuent parfois une influence surnaturelle sur nos vies. Quoi qu’il en soit, la temporalité, la force et les distances qui régissent ces phénomènes transcendent la perception humaine.
La permanence du firmament n’est qu’une illusion. Comme les astronomes l’ont découvert au début du 20e siècle, les étoiles naissent, évoluent et meurent. Les étoiles que nous voyons aujourd’hui depuis la Terre sont peut-être éteintes depuis des millions d’années, compte tenu de leur distance et de la vitesse à laquelle leurs lumières voyagent. D’autres sont invisibles à nos yeux, car elles sont trop jeunes pour que leur rayonnement nous parvienne.
En regardant le ciel, nous contemplons le passé.
En regardant Novae, les visiteurs contemplent la voûte céleste telle qu’elle est le soir du vernissage de l’exposition.
Tests échelle 1:1 de différentes types de projecteurs et d’un miroir ovale.
Détails
Dimensions : 7.5×7.5x6m
Medium : Automated light, haze machine, ultra-directional speakers, loud speakers, computer.
Auteurs : Nicolas Guichard & Béatrice Lartigue – Lab212
Voix & texte : Poête Prince Badr bin Abdolmohsen Al Saud
Musique : Simon Doury
Consultant lumière : Mathieu Cabanes
Consultant son : Baptiste Pohoski
Curation : Marnie Benney & Alia Ahmad Alsaud
Scénographie de l’exposition : Badr Zabarah